Réponse polaire...

[goulas]

Bonjour.


Voici une vidéo que je découvre :



Le bleu se demande ce que vous en pensez, surtout quand, dans notre pièce, on risque d'entendre au point d'écoute les variations d'amplitudes hors axes qui ne seront pas mises en évidence avec une simple mesure à 0°.

Et aussi, je vous pose la question de savoir si vous préférez la réponse polaire de ARTA. J'ai cru comprendre toute son importance par rapport à REW, car dans l'idéal, il faudrait visualiser une ligne droite, un peu comme dans l'exemple :

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[Ha-Re]

Salut Goulas,
ce qu'on en pense, ta question est large
le monsieur essaie de caractériser, en 1 point/distance, une émission sur 2 axes (H et V) pour visualiser des rapports de réponses/atténuations. C'est intéressant, un peu informatif, mais ensuite, comme lui, que fait-on, on compense ou pas, qu'à moitié ou à l'oreille, +1 ici et -1 là... au pif devant ces belles courbes   , c'est mieux ou moins bien si peu directif ?

sachant aussi que sur 2 axes en "1 point circulaire/distance", cette représentation est plutôt "pauvre" dès qu'on parle de l'émission :
- d'une enceinte complète (plusieurs hp, réponse polaire complexe et très variable suivant distance)
- que la pièce va la modifier (modifier ces rapports de fréquences et d'atténuations, voire avec des résonances)
- qu'elle sera aussi mélangée en stéréo avec l'émission de l'autre enceinte "+ sa salle" peu souvent symétriquement et plus ou moins en phase (avec donc annulation ou sommation partielle pour des fréquences au PE)
- qu'elles (ce mélange) seront reçues et décryptées par 2 oreilles différentes (déjà de forme et point)
- qu'elles seront discriminées aléatoirement suivant l'attention du sujet (grossièrement le rapport direct/diffus de son intérêt, ou à décortiquer)
- qu'elles seront appréciées suivant l'équilibre (rapports) et harmonie (rapports) du ou des contenus choisis pour réglages ou références

te voilà bien avancé en regardant des courbes (évoluées) évolutives en espace (juste sur "point circulaire"=1 distance), que tu peux aussi croiser avec les courbes évolutives en temps (decay)... cela pour caractériser l'émission/l'émetteur seulement... pas la suite de son trajet/évolution et réception/appréciation

voir des rapports en 1 point ou à 1 moment est intéressant mais est assez peu déterminant vu les évolutions de ces rapports
et comment les lier au discriminant direct/diffus du perceptif, qui joue lui aussi de (ses) rapports et de mélanges en amplitude, temporel et espace
... complexe... empirique du perçu/choix... c'est ainsi même avec des données évoluées/"figées"... désolé

[PFB]

Et aussi, je vous pose la question de savoir si vous préférez la réponse polaire de ARTA.

Je préfère l'approche Harman, qui comprend plusieurs graphiques destinés à décrire les contributions de l'enceinte de ce que nous entendons, dans l'axe, la réflexion précoce et la réflexion tardive. Harman mesure les haut-parleurs horizontalement et verticalement dans une chambre anéchoïque.

On retrouve généralement la fenêtre d'écoute qui est la moyenne de la réponse en fréquence du haut-parleur sur l'axe, à +/-10 degrés verticaux et à +/-10, 20, 30 degrés horizontaux.

Les premières réflexions qui décrivent la moyenne de la réponse en fréquence des haut-parleurs du sol, du plafond, du mur avant, du mur latéral et du mur arrière. La contribution du mur latéral, par exemple, est la moyenne de +/- 40, 50, 60, 70 et 80 degrés horizontalement.

Et pour finir la puissance sonore, la somme de tous les sons émis par le haut-parleur dans toutes les directions. La puissance sonore est la contribution du haut-parleur aux sons réfléchis tardivement dans une pièce. PSI indique par exemple l'indice de directivité (DI) qui est la différence entre la courbe dans l'axe et les courbes de puissance acoustique ou de premières réflexions.

Pour terminer, une fois les qualités du haut parleur décrites objectivement, on le place dans une pièce domestique dont les qualités varient notablement de la chambre sourde. Alors il ne faut pas négliger la fréquence de transition de la pièce, cette fréquence de transition de pièce ou fréquence de Schroeder signifie que qu'acoustiquement nous écoutons dans deux pièces différentes.

Pour les fréquences graves la pièce d'écoute est un résonateur. Les sons dont les longueurs d'onde correspondent aux dimensions de la pièce résonneront - en d'autres termes, ils seront amplifiés. Et inversement les sons dont les longueurs d'onde ne correspondent pas aux dimensions de la pièce ne sont pas amplifiés. En fonction de l'emplacement de l'enceinte dans la pièce et de votre position d'écoute, certaines ondes sonores graves se renforcent mutuellement, tandis que d'autres s'annulent.

Pour les fréquences moyennes et aiguës, votre salle d'écoute est comme un billard. Comme les boules de billard, les sons des fréquences moyennes et aiguës ont tendance à rebondir dans toute la pièce, jusqu'à ce qu'ils manquent d'énergie. En raison de cette réflexion frénétique, les fréquences moyennes et aiguës se répandent assez uniformément - ou se diffusent - dans la pièce. Au dessus de la fréquence de transition c'est la réponse hors de l'axe qui dominera dans ce que nous allons percevoir.

Je souhaite bonne chance à ceux qui corrigent leur système avec une mesure....

PFB