Méthode réaliste de mesure de la distorsion d'un AMPLI
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Méthode réaliste de mesure de la distorsion d'un AMPLI
La mesure de DH traditionnelle (harmoniques d'un signal sinusoïdal unique) ne dit pas grand chose sur les inconvénients réels pour nos oreilles, en effet: d'une part la DH paire n'est pas très gênante, et d'autre part, pour les bons amplis, le taux de DH total est généralement très faible.
Je crois bien que ce qui est surtout désagréable pour nos oreilles, ce sont les résidus -soit harmoniques impairs, -soit décorrélés des fréquences entrantes, SURTOUT si ces résidus se produisent dans la ZONE DE SENSIBILITE MAXIMALE DE L'OREILLE, À SAVOIR ENVIRON ENTRE 1 ET 6K.
Un autre aspect de ce problème pratique, c'est d'être conscients qu'avec des enceintes de sensibilité moyenne (par ex: 88 à 92dBSPL/w/m) on écoute généralement à une puissance moyenne délivrée par l'ampli de l'ordre du WATT (par canal). En effet, en supposant un rendement de 90, celà donne un niveau sonore d'environ 93 à 1mètre en stéréo, et donc 87dBSPL à 2 mètres (ou un peu moins à 2,5m) qui me semble être une distance d'écoute compatible avec la nécessité d'éviter ou de limiter les "réflections primaires".
SIEGFRIED LINKWITZ, hélàs décédé, pratiquait exactement ces principes, il effectue une mesure de DI (intermodulation) en envoyant dans l'ampli DEUX FREQUENCES sinusoïdales au lieu et d'une seule, choisies de façon intelligente à 1k et 5,5k, à une puissance d'environ 1Watt.
Ce mélange de deux fréquences est plus difficile pour l'ampli et permet donc mieux de mettre en évidence ses non-linéarités.
Linkwitz regarde tout particulièrement le niveau de "résidus" situés entre les deux fréquences 1 et 5,5k, bande correspondant à peu près exactement avec la zone de très forte sensibilité de l'oreille, qui n'aime vraiment pas les pics parasites dans cette zone!!!!
Sur le document que je joins, on notera les résultats d'une vingtaine d'amplis du commerce.
On notera aussi les performances des nouveaux amplis ATI à base de modules classe D HYPEX N-CORE, qui paraissent excellentes, puisque dans l'essai précédent, le niveau de résidus ne dépasse pas -110dB.
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Je crois bien que ce qui est surtout désagréable pour nos oreilles, ce sont les résidus -soit harmoniques impairs, -soit décorrélés des fréquences entrantes, SURTOUT si ces résidus se produisent dans la ZONE DE SENSIBILITE MAXIMALE DE L'OREILLE, À SAVOIR ENVIRON ENTRE 1 ET 6K.
Un autre aspect de ce problème pratique, c'est d'être conscients qu'avec des enceintes de sensibilité moyenne (par ex: 88 à 92dBSPL/w/m) on écoute généralement à une puissance moyenne délivrée par l'ampli de l'ordre du WATT (par canal). En effet, en supposant un rendement de 90, celà donne un niveau sonore d'environ 93 à 1mètre en stéréo, et donc 87dBSPL à 2 mètres (ou un peu moins à 2,5m) qui me semble être une distance d'écoute compatible avec la nécessité d'éviter ou de limiter les "réflections primaires".
SIEGFRIED LINKWITZ, hélàs décédé, pratiquait exactement ces principes, il effectue une mesure de DI (intermodulation) en envoyant dans l'ampli DEUX FREQUENCES sinusoïdales au lieu et d'une seule, choisies de façon intelligente à 1k et 5,5k, à une puissance d'environ 1Watt.
Ce mélange de deux fréquences est plus difficile pour l'ampli et permet donc mieux de mettre en évidence ses non-linéarités.
Linkwitz regarde tout particulièrement le niveau de "résidus" situés entre les deux fréquences 1 et 5,5k, bande correspondant à peu près exactement avec la zone de très forte sensibilité de l'oreille, qui n'aime vraiment pas les pics parasites dans cette zone!!!!
Sur le document que je joins, on notera les résultats d'une vingtaine d'amplis du commerce.
On notera aussi les performances des nouveaux amplis ATI à base de modules classe D HYPEX N-CORE, qui paraissent excellentes, puisque dans l'essai précédent, le niveau de résidus ne dépasse pas -110dB.
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maxitonus- Membre Bleu
- Messages : 1661
Date d'inscription : 04/03/2019
Localisation : Cassis (13260)
Re: Méthode réaliste de mesure de la distorsion d'un AMPLI
Bonjour !
L'intermodulation est parfaitement visible ici sur un SE, à travers la loupe du signal correctif (corr.diff.) :
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En général son taux est sensiblement égal au taux de dh, auquel il se mixe.
Attention, l'oreille humaine en produit beaucoup, elle peut même atteindre les 100% : un son très grave de niveau très élevé est capable de hacher une conversation.
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En général son taux est sensiblement égal au taux de dh, auquel il se mixe.
Attention, l'oreille humaine en produit beaucoup, elle peut même atteindre les 100% : un son très grave de niveau très élevé est capable de hacher une conversation.
iriaax- Membre Bleu
- Messages : 97
Date d'inscription : 28/03/2019
Localisation : Alsace

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