équipement sono opéra bastille

[banzai]

bonjour,

Pour répondre vite fait sur l'équipement sono des opéra bastille (et autres pas forcément le même matos), quelques photos et voilà, on en parle plus.

Colonne Focus Modular LX 150

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Sub PS9 (21" et 8,5 Kw de chaque coté de la scène)

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LX10 ASX retardées et réglées individuellement, il y en a sur les 4 niveaux et le parterre du bas 

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Modular DFM 400 (7,5m de haut ; 3 de chaque coté, 32 haut-parleurs de 4" à longue excursion équipés d'aimant au néodyme)

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aperçu des LM110 pour les aigus (16 moteurs néodyme de 1" et 16 amplis en classe D délivrant 120 W, pression max de 108 dB à 100 mètres dans un spectre de 1,63 kHz à 19 kHz.)

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régie pc

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Ampli Fohhn D4-1200 interface et distribution: deux amplis 4 canaux pour les LX 150 et LX 100,  distributeur RS 485 pour le réseau sur toutes les boîtes et l’AM20 pour les petites enceintes LX10 ASX (système AIREA) qui envoie l’alimentation sur le réseau. Les amplis sont des D4-1200, quatre fois 1200 W sous 4 ohms avec DSP intégré. Tout ceci sans compter les éléments pour le système qui sert pour le plateau.

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Voilà un petit aperçu de l'équipement, la fusion avec la fosse et la scène est remarquable, la diffusion tout également sur toute la surface, qu'elle soit horizontale ou verticale. aperçu de la projection.

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Lors de mon dernier passage de mémoire j'ai dénombré 18 micro en fosse, les micro voix en haut de la scène sont pratiquement invisibles, il me semble avoir reconnu des Sennheiser 418, mais je suis pas sûr et j'ai pas d'info. 

Les ingés-son se baladent casque-micro sur la tête avec des tablette connectées et agissent sur les EQ en permanence selon les critères des relevés instantanés.

En espérant que ce sujet aura pu vous intéresser.

[papourien]

un autre monde
merci

chez les pro, j'aime bien une chaine utube, alpha sound
bon, sont un peu revendeur nexo mais bon...l'exemple marche

[etmo]

Effectivement après recherche je suis tombé sur même article que toi.

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Extrait :

Un système surtout utilisé pour du renfort de voix
SLU : C’est un système qui est utilisé pour les effets spéciaux d’opéra et les soirées privées ?

Philippe Taberlet : L’utilisation qu’on en fait ici, c’est principalement pour du renfort de voix sur des opéras comme La Flûte Enchantée où il y a des dialogues parlés. On fait du soutien. On ne peut pas vraiment dire qu’on sonorise. Il y a forcément des disparités de niveau entre les chanteurs sur les dialogues. Et si on met un HF sur un artiste, on est obligé de le faire sur les autres pour des raisons d’image sonore, pas simplement pour une question de niveau.

SLU : Mais il n’y a pas de renfort sur les arias ?

Philippe Taberlet : Non, il n’y a pas de renfort sur les arias. Mettons-nous bien d’accord, il n’y a pas d’amplification sur les voix chantées. Par ailleurs assez rarement mais cela arrive, le système sert en diffusion sur des spectacles du style de celui de l’anniversaire du journal Le Monde.

SLU : Quelle est la meilleure place dans la salle en termes de couverture ?

Philippe Taberlet : La meilleure place se situe sur les sept premiers rangs du premier balcon. On est un peu court sur le parterre, sur les premiers rangs.

SLU : Le système se compose d’une ligne d’aigu (FM-110) en haut et d’une ligne d’aigu en bas encadrant trois lignes de bas médium (FM-400) ?

Philippe Taberlet : Oui, la même configuration que lors du spectacle du journal Le Monde il y a un an a été adoptée, car elle donne entière satisfaction. Pour l’aigu on a un faisceau pour le deuxième balcon, ligne FM-110 du haut, et un double faisceau pour couvrir le parterre et le premier balcon, ligne FM-110 du bas. On a essayé d’avoir un double faisceau sur le deuxième balcon pour aller plus loin mais les résultats sont moins bons. Pour le bas médium, on a une ligne des trois colonnes couplées diffusant un double faisceau, un pour le parterre et le premier balcon et l’autre pour le deuxième balcon.

Daniel Borreau : C’est la première configuration en installation du système Focus Modular de Fohhn où trois colonnes de bas médium sont couplées. Quand on a « envoyé » un peu en fin de soirée (de réglages), on peut dire qu’il y avait du son. Largement suffisamment pour le type d’exploitation.

Ca correspond plutôt bien à ce que j'ai pu voir et entendre à Bastille les Arias et l'orchestre sont sans renfort.

[banzai]

Oui, comme je le disais la fusion est vraiment remarquable, mais de temps en temps il se trouve tout de même des spectateurs pour se plaindre du volume trop fort 

[etmo]

Oui, comme je le disais la fusion est vraiment remarquable, mais de temps en temps il se trouve tout de même des spectateurs pour se plaindre du volume trop fort 

Sur des productions modernes et notamment les ballets plus rare à Bastille, ils utilisent des lignes émissions plus classique pour de la musique amplifiée.
Heureusement il offre les bouchons d'oreilles pour les premiers rangs proche des lignes.

Exemples le balai Tree of codes

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[etmo]

C'est un peu le problème des très grandes salles d'opéra on est limite pour les places très éloignés de la scène.

J'avoue mettre rapproché de la scène au fur et à mesure des années.

[narshorn]

Merci pour ces infos. Ce doit d'ailleurs être équipé assez similairement à l'Opéra de Lyon. Du coup la référence du concert acoustique en prend encore un peu plus de plomb dans l'aile

Mais chez nous, il n'y a rien de tout ça. La salle est à dimensions plus humaines. On joue full acoustique dans une salle de 1350 places avec parterre et 2 balcons. Ça donne une idée de l'énergie acoustique qu'il faut envoyer en fosse ou sur scène avec 5 violoncelles et 4 contrebasses... Ce métier est physique !

@+
.

[Ha-Re]

c'est un sujet délicat pour certaines salles car économiquement risqué (en raison du puritanisme ou de pré-jugé "sono") et gardé plutôt secret
il y a pourtant un forte demande des publics à avoir un bon ou le même son sur toutes les places
un petit paradoxe résolu, mais non avoué

le ton catégorique de l'interview donne peu confiance, c'est de toute façon des choix "techniques" des productions gardés secrets et pas généralisable si pas assumé. Il y a une forme de tradition conservée qui oblige à l'excellence des acteurs, des spectacles, des architectes de salles, ce qui n'est pas plus mal aussi.

j'essaierai de vous retrouver une superbe conférence en anglais d'un acousticien de salle de concert avec un beau pédigré qui évoque bien en détail tous ces aspects et mise au point acoustique de grande salle avec renforts

comme évoqué il y a la sonorisation habituelle /"individuelle" (même micro ou hf cachés) et ce qui est nommée assistance acoustique, renfort de couverture permettant simplement une amélioration sonore/uniformisation des couvertures (par une captation plus d'espace ou d'ambiance) que ce soit :

- celle de l'espace scénique ou orchestre, aide de captation d'espaces sonores pour uniformité et pour aide à diffusion, dans ces 2 espaces aussi (plus rare car l'espace émetteur est plus maitrisable, contenu, mais il peut y avoir des renforts de l'un à l'autre)

- celle en salle pour uniformiser la diffusion sur l'ensemble des places, corriger ou annuler des défauts acoustiques de salle, de façon discrète et peu discernable. Ces renforts sont là pour répondre au cahier des charges que c'est fixé la salle pour les différentes zones spectateurs qui répond à des critères précis/définis d'équilibre, de dynamique, d'intelligibilité, de réverb... pour le confort sonore des spectateurs.

Ces critères définis sont différents suivant les zones spectateurs, sur des valeurs encadrées, l'acoustique bien que bonne n'est pas uniforme, les renforts ont des contraintes de positionnement, les normes/cadres ne sont pas très exigeants finalement, le spectateur est plutôt tolérant mais pas toujours

une illustration des polémiques
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[Ha-Re]

retrouvé c'est long mais informatif

pas fait exprés mais... par un membre de l'AES (les pieds sur terre les vrais ingénieurs  )
traduction
"Ses propres mots, tirés de la préface de l'article qu'il préparait au moment de sa mort, expriment le mieux la boussole qu'il a utilisée dans ses recherches : « Peut-être plus que toute autre discipline, l'ingénierie audio implique non seulement une caractérisation purement objective mais aussi des interprétations subjectives. . C'est l'expérience d'écoute, cette sensation personnelle et la plus privée, qui est le résultat voulu de nos travaux d'ingénierie audio. Aucune mesure technique, aussi glorifiée soit-elle par les mathématiques, ne peut échapper à ce fait."