Grands chefs

[padcost]

Une affaire !
Pour 40 euros (Fnac p.ex.), quatorze CD rassemblant des enregistrements de 1934 à 1970 d'un des plus formidables chefs d'orchestre jamais enregistrés : George Szell à la tête de l'Orchestre de Cleveland (Warner Classics).
Indémodable !

On le retrouve sur Qobuz ou d'autres fournisseurs, bien entendu...

[Notepi]

Un enregistrement de 1934 n'est-il pas franchement court dans les aigus ?
J'ai des enregistrement de La Callas de cette époque, même avec mes LB qui ne sont pas réputés monter très haut, j'entends le manque d'aigu...

[Frédéric06]

il n'y a pas que les aigus qui manquent .... la définition aussi

[Jef]

Une affaire !
Pour 40 euros (Fnac p.ex.), quatorze CD rassemblant des enregistrements de 1934 à 1970 d'un des plus formidables chefs d'orchestre jamais enregistrés : George Szell à la tête de l'Orchestre de Cleveland (Warner Classics).
Indémodable !

On le retrouve sur Qobuz ou d'autres fournisseurs, bien entendu...

Extrait de Diapason

Tout ce que George Szell a enregistré pour La Voix de son Maître a été réuni en 14 CD : suivez le guide.

Un coffret réunit pour la première fois les enregistrements HMV de George Szell (1897-1970), ceux d’avant-guerre et ceux des années 1960 : très connus, les plus récents ont été maintes fois édités en séparé (Mozart et R. Strauss avec Schwarzkopf, les concertos pour piano de Beethoven avec Guilels, la Symphonie n° 9 de Schubert, le Double de Brahms avec Oïstrakh et Rostropovich, la 8e de Dvorak, Des Knaben Wunderhorn avec Schwarzkopf et Fischer-Dieskau… ). Mais via le prisme du répertoire, et parce qu’une petite majorité d’entre eux recourt à des orchestres continentaux à Prague, Vienne, Berlin et Londres, elle permet de se remémorer le prodige que fut Szell – comme pianiste, chef et compositeur -, dans une perspective d’abord européenne.

L’immense legs laissé pour Columbia ou Epic après qu’il a été nommé en 1946 à Cleveland tend en effet à occulter sa carrière avant-guerre (qui inclut des 78 tours pour Odeon, Parlophone ou Polydor absents ici). Partie de Vienne, elle le mène à Strasbourg, Darmstadt, Berlin – où il dirige les plus grands chanteurs – La Haye, Prague (au Théâtre Allemand) et même l’Australie. La guerre le surprend aux Etats-Unis en 1939, où il s’installe. Or, ce Szell-là anticipe pleinement celui qui bâtit ensuite sa légende dans l’Ohio. En l’invitant à accompagner Bronislaw Huberman (Beethoven, Lalo), Benno Moiseiwitsch ( Concerto pour piano n° 5 de Beethoven), Artur Schnabel (1er de Brahms), Pablo Casals (immortel Opus 104 de Dvorak), HMV montrait la confiance qu’elle accordait à l’énergique trentenaire.

Carrure affirmée

Que Moiseiwistch développe un jeu fluide, que Schnabel sculpte le sien, la réponse de Szell ne varie pas : clarté du rythme, précision de l’articulation, fermeté des phrasés, moulés dans une carrure affirmée. Très présent dans le dialogue avec le soliste, il n’abdique rien de ses prérogatives. Elles lui firent dire, paraît-il, au prestigieux Huberman, qui s’abandonnait à sa rêverie dans l’Opus 61 de Beethoven : « Huberman… Larghetto , pas ghetto ! » Deux univers expressifs se font face, et pourtant cela fonctionne, sans qu’Huberman y perde son insolente liberté.

Les fameux Johann Strauss de Vienne 1934 sont là, Pizzicato Polka étant jusque-ici inédite en CD. C’est aussi le cas d’ Oberon de Weber, et du formidable prélude de l’acte I des Maîtres chanteurs (Londres 1935) qui est déjà le Szell de Cleveland. Tous illustrent cette approche objective dont Richard Strauss, l’ayant pris sous son aile, lui avait donné l’exemple – le jeune homme grava à sa place, en 1917 pour Polydor, les deux premières faces 78 tours de Don Juan, effectuant ainsi à vingt ans son premier enregistrement orchestral sans être crédité.

Pour achever de se convaincre que le chef hongrois fixa tôt son style, et n’en dévia guère – deux faits rares, mais le premier explique le second – il suffit d’écouter la « Nouveau Monde » (Londres 1937, avec la Philharmonie Tchèque de Talich) et la 8e (Cleveland 1970, son ultime gravure) de Dvorak : la splendeur idiomatique du geste les lie, tout en révélant une densité orchestrale différente, que n’expliquent pas seulement les prises de son. N’oublions pas enfin le sensible qui vibre derrière l’inflexible, et surtout quand il respire avec une voix : les perfectionnismes réunis de Schwarzkopf et Szell sont une fusion, un accomplissement.

Réservé aux anglophones, le dernier CD renferme un documentaire par Jon Tolansky (qui signe aussi les notes de livret) à partir d’interviews du chef, de témoignages recueillis auprès de musiciens des deux côtés de l’Atlantique. Mais, au fond, le magnétique portrait de couverture nous dit tout avant même d’avoir commencé à écouter.

« George Szell. The Warner Recordings. 1934-1970 ». Warner, 14 CD.Diapason d’or

[Vintage02]

Un enregistrement de 1934 n'est-il pas franchement court dans les aigus ?
J'ai des enregistrement de La Callas de cette époque, même avec mes LB qui ne sont pas réputés monter très haut, j'entends le manque d'aigu...

Dominique, ce n'est point contre vous mais ce que vous dites paraît évident... les techniques de prises de son, d'enregistrements et le stockage de l'époque, font qu'effectivement si on compare avec les enregistrements modernes, il va manquer des choses...

Mais dans ce cas on dégage tout, les livres écrits en vieux français, les tableaux pas réalistes, ...

Désolé mais ces enregistrements sont des œuvres historiques qui doivent être conservées et écoutées en prenant en compte ce qu'elles sont.

[Ha-Re]

Cet excès de modernisme n'est pas très délicat aussi vis-à-vis de l'œuvre d'un homme sur toute sa vie, technique évolutive ou pas, qu'il faudrait déjà écouter pour apprécier.
Je me faisais cette même réflexion sur les tableaux avec craquelures et les vinyles qui craquent

[bernard74]

Bonjour

Un enregistrement de 1934 n'est-il pas franchement court dans les aigus ?

çà manque de tout c'est terrifiant ce n'est pas la Callas, c'est nasillard aucune émotion.... 1954 BELLINI La NORMA de chez NAXOS

j'ai foutu a la corbeille tous ses fichiers pas plus tard que la semaine dernière
je fais la chasse aux antiquités besoins de place pour de la qualité !

par contre l'on peut trouver de bon re-master pour celui qui a envie de chercher mais c’est très fastidieux.
par ex.
PURE CALLAS de la WARNER classics : DR15


Crdt

[Notepi]

Mon propos n'est pas de dire qu'il n'y a pas une grande qualité émotionnelle dans les vieux enregistrements.
Mon propos est de dire que j'ai été déçu sur un cas similaire, moi qui ne demande pas à passer le 20000 Hz sur mon système.
Il y a le risque que vous soyez encore plus déçu que moi.

[padcost]

il n'y a pas que les aigus qui manquent .... la définition aussi

Ce qui ne manque pas c'est le génie musical de George Szell.

Si je n'écoutais que la musique clonée que l'industrie de l'entertainment américain déverse par tombereaux dans la benne à déchets "musicaux" et ("filmiques") qu'est devenue l'Europe et une grande partie du monde, c'est sûr que je n'aurais jamais mis un centime dans une chaîne hifi...

[padcost]

çà manque de tout c'est terrifiant   ce n'est pas la Callas, c'est nasillard aucune émotion.... 1954  BELLINI La NORMA de chez NAXOS

Quand un enregistrement de 1934 est insupportablement nasillard, c'est la chaîne hifi qui doit être mise en cause, quel qu'en soit le prix...

[Ha-Re]

sur cet enregistrement c'est sa voix qui est saturée, problème de distance micro et de niveau sûrement, de prise de son, de micro pourri, de report...

[Vintage02]

Bonsoir,

Les enregistrements anciens sont souvent repris de vinyles... pas certain que la compression utilisée à l'époque soit correctement respectée vu que la normalisation RIIA date des années 50 ...

[Vintage02]

Bonsoir,

Les enregistrements anciens sont souvent repris de vinyles... pas certain que la compression utilisée à l'époque soit correctement respectée vu que la normalisation RIIA date des années 50 ... et forcément ça peut avoir une sacrée influence sur le rendu.

[bernard74]

bonsoir
les coffrets c'est bien mais :
sur 14 cd combien de pistes sont correctes
il y a toujours une quantité importante de médiocrité.
quand padcost aura tout écouté
nous en saurons peut être plus ...
Crdt

[lamouette]

Bonsoir,

Les enregistrements anciens sont souvent repris de vinyles... pas certain que la compression utilisée à l'époque soit correctement respectée vu que la normalisation RIIA date des années 50 ...

le disque...

[lamouette]

Bonsoir,

Les enregistrements anciens sont souvent repris de vinyles... pas certain que la compression utilisée à l'époque soit correctement respectée vu que la normalisation RIIA date des années 50 ... et forcément ça peut avoir une sacrée influence sur le rendu.

....est rayé

[Vintage02]

Bonsoir,

Les enregistrements anciens sont souvent repris de vinyles... pas certain que la compression utilisée à l'époque soit correctement respectée vu que la normalisation RIIA date des années 50 ... et forcément ça peut avoir une sacrée influence sur le rendu.

....est rayé

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