couplage direct
2 participants
Page 1 sur 1
couplage direct
Bonjour Francis ,bonjour a tous
En regardant sur le net jai vu un shema qui mintrigue
Car ce shema a un un couplage direct par resistance sur la 12 au7
Le gars qui a fait ce montage me dit que le couplage direct apporte plus de definifition plus hi-fi selon certains .
Jaimerais savoir quen est-il vraiment de ce type couplage , et si yen a parmi vous qui a experimenter ce type de couplage.
Je mets le shema pour plus de details
Amicalement yvan
En regardant sur le net jai vu un shema qui mintrigue
Car ce shema a un un couplage direct par resistance sur la 12 au7
Le gars qui a fait ce montage me dit que le couplage direct apporte plus de definifition plus hi-fi selon certains .
Jaimerais savoir quen est-il vraiment de ce type couplage , et si yen a parmi vous qui a experimenter ce type de couplage.
Je mets le shema pour plus de details
Amicalement yvan
- Fichiers joints
bias66- Membre Bleu
- Messages : 314
Date d'inscription : 25/12/2023
Re: couplage direct
Bonjour Yvan,
l'avantage régulièrement mis en avant pour ce "couplage direct" est qu'on économise un condensateur de liaison...
C'est vrai, mais... Quand on chasse le diable par la porte, il revient par la fenêtre : la liaison directe oblige à mettre une résistance de très forte valeur entre masse et cathode du tube suivant !
Dans le schéma pdf que tu as mis en pièce jointe, la deuxième triode V1B a une Rk de 22 kO, qu'on est obligé de découpler avec un condensateur !!!
Et celui-là - C1 sur ton schéma - est forcément chimique... et de forte valeur... sa qualité ne sera donc pas extraordinaire...
Alors on va te dire "oui mais ce condensateur de cathode ne "voit" pas le signal"...
C'est simplement FAUX : le tube V1B module un courant, qui est issu du condensateur d'alimentation C3, ce courant modulé traverse bien sûr sa résistance d'anode R10, puis la triode elle-même, et traverse aussi le condensateur C1, après quoi il rejoint - par la masse - le condensateur C3 d'où il est sorti : la boucle est bouclée, elle contient DEUX condos chimiques !
Et c'est le courant modulé dans cette boucle, qui crée aux bornes de R10 le signal amplifié...
Ce signal porte nécessairement la "signature" de deux chimiques !
Si on avait fait une liaison RC entre V1A et V1B, on aurait certes un condensateur de liaison en plus (un excellent, en polypropylène de petite valeur) mais on aurait un condensateur chimique en moins, dans la liaison de cathode de V1B : et ça sonnerait moins bien ??? je n'y crois pas.
Autres points à considérer :
- mise au point du montage problématique : tout "décalage" du point de fonctionnement d'une des deux triodes, se répercute sur l'autre triode, mais impossible de savoir laquelle des deux introduit ce décalage... Sur le papier c'est parfait, mais en pratique c'est très emmerdant...
- la liaison directe, en reportant la tension d'anode de V1A sur la grille de V1B, impose que la tension de cathode de V1B soit encore plus élevée, de quelques volts : sur ton schéma on a la cathode de V1B à +81 V.
Mais le filament est référencé à la masse, soit zéro volt : la tension filament/cathode est donc de –81 V, et la cathode va donc attirer les électrons émis par le filament, parce que le tungstène chauffé à 1650°C est émissif, malheureusement !
Il y aura donc forcément, dans ce montage, un courant de fuite filament/cathode : avec chauffage alternatif on aura du ronflement, et à moyen terme ce seront des sifflements et autres bruits suspects.
La solution est de polariser le filament de V1B à environ +110 V, soit +25 à +30 V au-dessus de la tension de cathode, ce qui impose d'avoir un enroulement secondaire 6,3 V supplémentaire.
Tu vois que finalement, la liaison directe en supprimant un petit condensateur, n'apporte que des ennuis !
Francis
l'avantage régulièrement mis en avant pour ce "couplage direct" est qu'on économise un condensateur de liaison...
C'est vrai, mais... Quand on chasse le diable par la porte, il revient par la fenêtre : la liaison directe oblige à mettre une résistance de très forte valeur entre masse et cathode du tube suivant !
Dans le schéma pdf que tu as mis en pièce jointe, la deuxième triode V1B a une Rk de 22 kO, qu'on est obligé de découpler avec un condensateur !!!
Et celui-là - C1 sur ton schéma - est forcément chimique... et de forte valeur... sa qualité ne sera donc pas extraordinaire...
Alors on va te dire "oui mais ce condensateur de cathode ne "voit" pas le signal"...
C'est simplement FAUX : le tube V1B module un courant, qui est issu du condensateur d'alimentation C3, ce courant modulé traverse bien sûr sa résistance d'anode R10, puis la triode elle-même, et traverse aussi le condensateur C1, après quoi il rejoint - par la masse - le condensateur C3 d'où il est sorti : la boucle est bouclée, elle contient DEUX condos chimiques !
Et c'est le courant modulé dans cette boucle, qui crée aux bornes de R10 le signal amplifié...
Ce signal porte nécessairement la "signature" de deux chimiques !
Si on avait fait une liaison RC entre V1A et V1B, on aurait certes un condensateur de liaison en plus (un excellent, en polypropylène de petite valeur) mais on aurait un condensateur chimique en moins, dans la liaison de cathode de V1B : et ça sonnerait moins bien ??? je n'y crois pas.
Autres points à considérer :
- mise au point du montage problématique : tout "décalage" du point de fonctionnement d'une des deux triodes, se répercute sur l'autre triode, mais impossible de savoir laquelle des deux introduit ce décalage... Sur le papier c'est parfait, mais en pratique c'est très emmerdant...
- la liaison directe, en reportant la tension d'anode de V1A sur la grille de V1B, impose que la tension de cathode de V1B soit encore plus élevée, de quelques volts : sur ton schéma on a la cathode de V1B à +81 V.
Mais le filament est référencé à la masse, soit zéro volt : la tension filament/cathode est donc de –81 V, et la cathode va donc attirer les électrons émis par le filament, parce que le tungstène chauffé à 1650°C est émissif, malheureusement !
Il y aura donc forcément, dans ce montage, un courant de fuite filament/cathode : avec chauffage alternatif on aura du ronflement, et à moyen terme ce seront des sifflements et autres bruits suspects.
La solution est de polariser le filament de V1B à environ +110 V, soit +25 à +30 V au-dessus de la tension de cathode, ce qui impose d'avoir un enroulement secondaire 6,3 V supplémentaire.
Tu vois que finalement, la liaison directe en supprimant un petit condensateur, n'apporte que des ennuis !
Francis
francis ibre- Membre éminent
- Messages : 3072
Date d'inscription : 07/03/2019
Localisation : à côté de ses pompes
![-](https://2img.net/i/empty.gif)
» ma non instalation actuelle
» Direct Sound Vinyle
» Tests Triodes chauffage direct sur L3-3 russe
» Alimentation SMPS & triode à chauffage direct
» Direct dépannage reparation ampli tubes, jukebox flipper
» Direct Sound Vinyle
» Tests Triodes chauffage direct sur L3-3 russe
» Alimentation SMPS & triode à chauffage direct
» Direct dépannage reparation ampli tubes, jukebox flipper
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum