Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
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Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour à tous,
En 1992 Jean HIRAGA publiait sur l'Audiophile un schéma d'ampli avec de multiples boucles de conte-réaction, publié par Ryosuké Mosomé sur la revue Radio Gijutsu de 1961.
L'article était flateur. Francis, que pense-tu de ce schéma?
Est-ce reproductible avec n'importe quel transfo de sortie? (Supersonic W8 par exemple)
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Merci
Amicalement
En 1992 Jean HIRAGA publiait sur l'Audiophile un schéma d'ampli avec de multiples boucles de conte-réaction, publié par Ryosuké Mosomé sur la revue Radio Gijutsu de 1961.
L'article était flateur. Francis, que pense-tu de ce schéma?
Est-ce reproductible avec n'importe quel transfo de sortie? (Supersonic W8 par exemple)
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Amicalement
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonsoir,
L’amplificateur proposé est dans la configuration de D.T.N Williamson, c’est-à-dire un sous-ensemble d’entrée regroupant {étage préamplificateur + déphaseur cathodyne} qui alimente deux pilotes symétriques qui pilotent ensuite le push-pull.
Le schéma du premier sous-ensemble est directement inspiré de celui de Williamson avec une première triode d’ECC82 en amplificatrice de tension sous courant plus faible que chez Williamson, 2 mA au lieu de 4.
La résistance de cathode de 2 kΩ n’est pas découplée pour accueillir la contre-réaction depuis le secondaire. Aux temps modernes, il sera plus simple de remplacer 2 kΩ par 1,8 kΩ, 2*50 kΩ par 2*47 kΩ et 20 µF par 22 µF.
Liaison directe à la grille de la seconde triode d’ECC82 qui fonctionne en déphaseur cathodyne ; 2*22 kΩ sera plus simple que 2*20 kΩ.
Le push-pull est de deux EL84 couplées en pentode au transformateur de sortie.
Le filtrage modeste de la haute tension des plaques est heureusement renforcé pour la haute tension des écrans, ce qui est l’essentiel. Le schéma de polarisation des cathodes est exactement celui de Williamson adapté ici aux EL84. Il est simplement complété d’un découplage par 200 µF (220 aujourd’hui), strictement nécessaire car les pentodes travaillent en classe AB alors que Williamson faisait travailler ses KT66 en triode et en classe A.
Le rôle de la résistance de 40 kΩ entre la ligne 280 V et les cathodes n’est pas identifié. 6,7 mA est beaucoup qui va compléter le courant qui polarise les cathodes (?). Et 6,7 mA font dissiper 2 W dans la résistance qui gagnera à être plus largement dimensionnée. Supprimée serait mieux.
La polarisation au repos est un peu profonde qui répond au besoin de limiter le courant du fait de la haute tension elle-même plus élevée. 320 V de tension moyenne sur le condensateur de lissage (80 µF) est plus prudent.
En tout cas, 10,5 mA est sûrement faux. Tant qu’à traiter la haute tension, il serait préférable d’inverser la hiérarchie des valeurs des condensateurs électrochimiques : 47 µF derrière la GZ34 et 100 µF derrière la self. Jusque-là, du classique.
C’est aux étages pilotes que se trouve la rareté. Etage à pentode avec résistance de cathode non découplée pour accueillir une contre réaction locale. Le gain est sans doute bien réduit, sans doute en-dessous de 30 dB, mais il en reste assez.
Chaque paire {6AU6 + EL84} d’une branche du push-pull est contre-réactionnée par (100 kΩ + 10 µF pour s’isoler du continu} qui s’appuie sur 1,5 kΩ dans chaque cathode.
Une des résistances de cathode est rendue ajustable pour parfaire l’équilibrage (réjection des ordres pairs). Cette boucle locale est vraiment la bienvenue car elle améliore le couplage des pentodes au transformateur de sortie et facilite la recherche de la stabilité parce qu’en circuit court.
La solution n’est pas originale, elle figure dans un brevet de 1944, apparait dès janvier 1946 dans Wireless World, et est utilisée dans l’amplificateur Linear Standard de 1953.
La marge disponible pour la contre-réaction est estimée à 26 dB si 500 mV est la sensibilité visée en entrée et imbriquer deux boucles de contre-réaction est alors prudent et raisonnable.
Pour le transformateur de sortie, nul besoin de prises pour l’ultra-linéaire. Attention 2*EL84 en pentode font aisément 15 W, ce qui est plus que les 11 W habituels en ultra-linéaire.
Voilà pour un premier tour.
L’amplificateur proposé est dans la configuration de D.T.N Williamson, c’est-à-dire un sous-ensemble d’entrée regroupant {étage préamplificateur + déphaseur cathodyne} qui alimente deux pilotes symétriques qui pilotent ensuite le push-pull.
Le schéma du premier sous-ensemble est directement inspiré de celui de Williamson avec une première triode d’ECC82 en amplificatrice de tension sous courant plus faible que chez Williamson, 2 mA au lieu de 4.
La résistance de cathode de 2 kΩ n’est pas découplée pour accueillir la contre-réaction depuis le secondaire. Aux temps modernes, il sera plus simple de remplacer 2 kΩ par 1,8 kΩ, 2*50 kΩ par 2*47 kΩ et 20 µF par 22 µF.
Liaison directe à la grille de la seconde triode d’ECC82 qui fonctionne en déphaseur cathodyne ; 2*22 kΩ sera plus simple que 2*20 kΩ.
Le push-pull est de deux EL84 couplées en pentode au transformateur de sortie.
Le filtrage modeste de la haute tension des plaques est heureusement renforcé pour la haute tension des écrans, ce qui est l’essentiel. Le schéma de polarisation des cathodes est exactement celui de Williamson adapté ici aux EL84. Il est simplement complété d’un découplage par 200 µF (220 aujourd’hui), strictement nécessaire car les pentodes travaillent en classe AB alors que Williamson faisait travailler ses KT66 en triode et en classe A.
Le rôle de la résistance de 40 kΩ entre la ligne 280 V et les cathodes n’est pas identifié. 6,7 mA est beaucoup qui va compléter le courant qui polarise les cathodes (?). Et 6,7 mA font dissiper 2 W dans la résistance qui gagnera à être plus largement dimensionnée. Supprimée serait mieux.
La polarisation au repos est un peu profonde qui répond au besoin de limiter le courant du fait de la haute tension elle-même plus élevée. 320 V de tension moyenne sur le condensateur de lissage (80 µF) est plus prudent.
En tout cas, 10,5 mA est sûrement faux. Tant qu’à traiter la haute tension, il serait préférable d’inverser la hiérarchie des valeurs des condensateurs électrochimiques : 47 µF derrière la GZ34 et 100 µF derrière la self. Jusque-là, du classique.
C’est aux étages pilotes que se trouve la rareté. Etage à pentode avec résistance de cathode non découplée pour accueillir une contre réaction locale. Le gain est sans doute bien réduit, sans doute en-dessous de 30 dB, mais il en reste assez.
Chaque paire {6AU6 + EL84} d’une branche du push-pull est contre-réactionnée par (100 kΩ + 10 µF pour s’isoler du continu} qui s’appuie sur 1,5 kΩ dans chaque cathode.
Une des résistances de cathode est rendue ajustable pour parfaire l’équilibrage (réjection des ordres pairs). Cette boucle locale est vraiment la bienvenue car elle améliore le couplage des pentodes au transformateur de sortie et facilite la recherche de la stabilité parce qu’en circuit court.
La solution n’est pas originale, elle figure dans un brevet de 1944, apparait dès janvier 1946 dans Wireless World, et est utilisée dans l’amplificateur Linear Standard de 1953.
La marge disponible pour la contre-réaction est estimée à 26 dB si 500 mV est la sensibilité visée en entrée et imbriquer deux boucles de contre-réaction est alors prudent et raisonnable.
Pour le transformateur de sortie, nul besoin de prises pour l’ultra-linéaire. Attention 2*EL84 en pentode font aisément 15 W, ce qui est plus que les 11 W habituels en ultra-linéaire.
Voilà pour un premier tour.
g2fl- Membre Bleu
- Messages : 726
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : Paris
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour,
L'amplificateur considéré est complexe, pas moins de 5 tubes par voie d'amplification de...15 watts. Et en deux formats, miniature et noval.
Et même trois avec l'octal de la GZ34. L'intérêt est qu'il montre le schéma opérationnel des boucles locales de contre-réaction, un schéma trop souvent évoqué mais seulement par un schéma de principe.
Cette double boucle locale est aussi présentée comme une parade à l'instabilité de l'amplificateur de Williamson.
Un schéma aussi complexe est sans doute mieux adapté à un amplificateur plus puissant sous réserve de la distorsion des 6AU6 aux tensions plus élevées qu'elles auront à délivrer.
Pour un push-pull d'EL84, il y a bien plus simple et au moins aussi performant.
Cordialement.
L'amplificateur considéré est complexe, pas moins de 5 tubes par voie d'amplification de...15 watts. Et en deux formats, miniature et noval.
Et même trois avec l'octal de la GZ34. L'intérêt est qu'il montre le schéma opérationnel des boucles locales de contre-réaction, un schéma trop souvent évoqué mais seulement par un schéma de principe.
Cette double boucle locale est aussi présentée comme une parade à l'instabilité de l'amplificateur de Williamson.
Un schéma aussi complexe est sans doute mieux adapté à un amplificateur plus puissant sous réserve de la distorsion des 6AU6 aux tensions plus élevées qu'elles auront à délivrer.
Pour un push-pull d'EL84, il y a bien plus simple et au moins aussi performant.
Cordialement.
g2fl- Membre Bleu
- Messages : 726
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : Paris
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour,
C'est vrai également en SE. Plus c'est simple et mieux çà marche. Et si on parlait des simplissimes SPUD???
GG
Pour avoir testé, un seul tube en driver avec le gain qui va bien devant le tube de puissance fonctionne mieux que les Williamson et autres en PP. Voir le schéma Van der Veen.Pour un push-pull d'EL84, il y a bien plus simple et au moins aussi performant.
C'est vrai également en SE. Plus c'est simple et mieux çà marche. Et si on parlait des simplissimes SPUD???
GG
GG14- Membre Bleu
- Messages : 4117
Date d'inscription : 28/06/2019
Age : 31
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour GG14,
Un seul tube en driver comme van der Veen, c'est une triode amplificatrice suivie d'un cathodyne ?
C'est effectivement le plus simple et le plus efficace. Une ECC83 avec 36 dB de gain devant un push-pull d'EL84 laisse 11 dB pour une contre-réaction avec une sensibilité à 0,5V.
Par contre, quand les tubes de puissance deviennent plus exigeants, quand on veut un peu plus de contre-réaction, un tube unique ne convient plus. Et il faut alors passer à la configuration de Williamson.
SPUD, qu'est-ce ? Désolé !
A notre bon souvenir.
Un seul tube en driver comme van der Veen, c'est une triode amplificatrice suivie d'un cathodyne ?
C'est effectivement le plus simple et le plus efficace. Une ECC83 avec 36 dB de gain devant un push-pull d'EL84 laisse 11 dB pour une contre-réaction avec une sensibilité à 0,5V.
Par contre, quand les tubes de puissance deviennent plus exigeants, quand on veut un peu plus de contre-réaction, un tube unique ne convient plus. Et il faut alors passer à la configuration de Williamson.
SPUD, qu'est-ce ? Désolé !
A notre bon souvenir.
g2fl- Membre Bleu
- Messages : 726
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : Paris
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour g2fl.
Le "SPUD" est a mon avis un ampli pour "bouddhiste végan" :lol!:
Jesse.
Le "SPUD" est a mon avis un ampli pour "bouddhiste végan" :lol!:
Jesse.
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- SOURCE: Personnal Computer (+ MusicBee)
- DAC: TOPPING E30 avec alimentation linéaire LHY AUDIO (15VA/5VDC-1.6A)
- AMPLI: O-NOORUS D1 (version développement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] )
- ENCEINTES: JBL STUDIO 230
Jesse- Membre Bleu
- Messages : 3934
Date d'inscription : 12/01/2020
Age : 53
Localisation : 94
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour Gérard,
Comme vous êtes 2 Gérard, je ne savais pas qui est sous G2FL. Merci de me resituer. Cà remonte à si loin.
"What is a spud amp? The usual definition is an amp that uses one tube per channel. It comes from the phrase "one tuber" which was shortened to "tuber" which is another word for a potato, and so is "spud". Somehow the name stuck."
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On en parle aussi ici
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Cordialement
GG
Comme vous êtes 2 Gérard, je ne savais pas qui est sous G2FL. Merci de me resituer. Cà remonte à si loin.
"What is a spud amp? The usual definition is an amp that uses one tube per channel. It comes from the phrase "one tuber" which was shortened to "tuber" which is another word for a potato, and so is "spud". Somehow the name stuck."
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Cordialement
GG
GG14- Membre Bleu
- Messages : 4117
Date d'inscription : 28/06/2019
Age : 31
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour Chauffeur, et tous,
hier soir j'étais sur le point de te répondre, et puis quelque chose m'a retenu...
Aujourd'hui, je peux faire une réponse plus "mûre" : je ne comprends pas !
Je cherche des justifications... des arguments pour expliquer les choix techniques... mais je ne trouve pas...
En fait je n'ai pas de réponses, je n'ai que des questions... et des bonnes ! Autrement dit des questions auxquelles il n'y a pas de bonne réponse...
- le concepteur voulait un ampli de 20 W ? alors pourquoi des EL84, qui ont été développées avant tout pour les étages "son" des TV, en SE.
- pourquoi faire travailler les EL84 avec 330 V à l'anode ? pour plus de puissance ? alors mieux valait baisser l'impédance de charge... ou partir sur des 6L6, KT66, EL34 etc...
- pourquoi une Rk commune ? c'est dangereux avec ces tubes...
- pourquoi un cathodyne ? il est intéressant parce qu'avec ce déphaseur on est sûr que les deux tensions déphasées sont et resteront égales définitivement !
Sauf que si on met un driver derrière, on perd cet avantage !!!! Le cathodyne n'a pas d'autres avantages... alors pourquoi un cathodyne ???
- pourquoi une 12AU7 en entrée ?
- et pourquoi la faire travailler sous 1,5 mA ??? en plein dans l'arrondi...
- pourquoi un condo de 80 µF en tête de filtre alors que la GZ34 accepte au maximum 60 µF ?
- pourquoi la self ne sert que pour l'alimentation des écrans ?
- pourquoi... bon j'arrête là...
Pour moi ce schéma est un étalage de savoir-faire d'ingénieurs.
Presque tous les savoir-faire requis sont là, sauf UN : savoir faire simple...
Francis
hier soir j'étais sur le point de te répondre, et puis quelque chose m'a retenu...
Aujourd'hui, je peux faire une réponse plus "mûre" : je ne comprends pas !
Je cherche des justifications... des arguments pour expliquer les choix techniques... mais je ne trouve pas...
En fait je n'ai pas de réponses, je n'ai que des questions... et des bonnes ! Autrement dit des questions auxquelles il n'y a pas de bonne réponse...
- le concepteur voulait un ampli de 20 W ? alors pourquoi des EL84, qui ont été développées avant tout pour les étages "son" des TV, en SE.
- pourquoi faire travailler les EL84 avec 330 V à l'anode ? pour plus de puissance ? alors mieux valait baisser l'impédance de charge... ou partir sur des 6L6, KT66, EL34 etc...
- pourquoi une Rk commune ? c'est dangereux avec ces tubes...
- pourquoi un cathodyne ? il est intéressant parce qu'avec ce déphaseur on est sûr que les deux tensions déphasées sont et resteront égales définitivement !
Sauf que si on met un driver derrière, on perd cet avantage !!!! Le cathodyne n'a pas d'autres avantages... alors pourquoi un cathodyne ???
- pourquoi une 12AU7 en entrée ?
- et pourquoi la faire travailler sous 1,5 mA ??? en plein dans l'arrondi...
- pourquoi un condo de 80 µF en tête de filtre alors que la GZ34 accepte au maximum 60 µF ?
- pourquoi la self ne sert que pour l'alimentation des écrans ?
- pourquoi... bon j'arrête là...
Pour moi ce schéma est un étalage de savoir-faire d'ingénieurs.
Presque tous les savoir-faire requis sont là, sauf UN : savoir faire simple...
Francis
francis ibre- Membre éminent
- Messages : 2852
Date d'inscription : 07/03/2019
Localisation : à côté de ses pompes
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonsoir, tentons d’apporter quelques réponses…quand même.
Alimentation :
- Permutation des condensateurs de lissage – filtrage déjà évoquée dans le premier post.
- La sensibilité à la ronflette d’une pentode en amplificateur de puissance est directement liée à la ronflette sur l’écran, beaucoup moins sur la plaque. Dès lors ne filtrer que l’écran est le meilleur rapport qualité – prix. Une façon de faire vue aussi chez Vox pour ses amplificateurs pour guitare.
Etage d’entrée :
- Pourquoi ECC82 ? tout simplement parce qu’elle accepte de travailler sous faible tension plaque et c’est ce qui permet de faire la liaison directe au déphaseur. Williamson l’a fait avec 6SN7 avant que des constructeurs ne préfèrent ECC82, sans doute moins onéreuse.
- Sous 1,5 mA. Attention, la caractéristique de plaque est sérieusement modifiée dans un circuit réel, à la fois par la résistance de cathode non découplée qui introduit une contre-réaction. Mais aussi par la résistance de plaque qui amène…une contre-réaction. Il serait plus avancé de construire la caractéristique dans les conditions d’usage de la triode et elle serait alors bien moins arrondie.
- Ainsi, sous 1,2 mA dans une association des deux triodes d’une ECC82 en préampli + cathodyne, résistance de cathode découplée : 10 V à - 51 d’H2 et - 75 dB d’H3. Trop bon au point que j’ai un doute.
Déphaseur et drivers
- Cathodyne est un des deux déphaseurs qui marche à tous les coups. Ses limitations sont sans effet aux faibles tensions de sorties nécessaires à cet amplificateur.
- Déséquilibre créé par les drivers. Exact mais aussi par les tubes de puissance, par les deux demi-primaires du transformateur de sortie, par les valeurs exactes des composants autour du cathodyne. C’est pour compenser la composition de toutes ces imprécisions qu’il est installé un ajustement dans la cathode d’une 6AU6. Le schéma RCA qui a sans doute beaucoup inspiré ce schéma plaçait la résistance ajustable entre les deux résistances de 1,5 kΩ et l’ajustement de l’équilibre se faisait par le curseur de la résistance ajustable qui était relié à la masse.
Etages de puissance :
- 20 W est en effet présomptueux avec des EL84. L’enthousiasme de l’auteur qui n’était sans doute pas le seul à penser que la sardine avait pu boucher le port.
- La résistance commune aux deux cathodes d’un push-pull est le schéma commun aux descriptifs des fabricants américains. Pour des 6BQ5 et non EL84, M Momose s’y est conformé. Attention, il a repris un schéma de polarisation complexe qui fut présenté par Williamson. Pas de compensation des déséquilibres entre tubes de puissance comme dans une polarisation automatique à résistance indépendante pour chaque tube mais un réglage de l’équilibrage minutieux…comme dans une polarisation fixe.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Evident. Le schéma RCA était pour un push-pull de 7027 et 50 W de puissance. Un peu plus justifié. Et pour un push-pull de 6973, juste une 7199, pentode en amplificatrice de tension et triode en cathodyne.
De fait, pour des amplificateurs encore peu puissants (EL84, 6V6), la solution rappelée par GG14 est parfaite : une double triode au gain suffisant avec une première triode en amplificatrice de tension et la seconde en cathodyne. On tient entre 10 et 15 V efficaces pour piloter le push-pull.
Pour les amplificateurs un peu plus puissants (7591 ou EL34), la solution à tube mixte était efficace, cf. Dynaco. Aujourd’hui, ces tubes ont quasiment disparu.
Pour les plus puissants ou plus exigeants (EL34, 6550, 2A3 ou 300B), le gain nécessaire conduit au Williamson.
Cordialement.
Alimentation :
- Permutation des condensateurs de lissage – filtrage déjà évoquée dans le premier post.
- La sensibilité à la ronflette d’une pentode en amplificateur de puissance est directement liée à la ronflette sur l’écran, beaucoup moins sur la plaque. Dès lors ne filtrer que l’écran est le meilleur rapport qualité – prix. Une façon de faire vue aussi chez Vox pour ses amplificateurs pour guitare.
Etage d’entrée :
- Pourquoi ECC82 ? tout simplement parce qu’elle accepte de travailler sous faible tension plaque et c’est ce qui permet de faire la liaison directe au déphaseur. Williamson l’a fait avec 6SN7 avant que des constructeurs ne préfèrent ECC82, sans doute moins onéreuse.
- Sous 1,5 mA. Attention, la caractéristique de plaque est sérieusement modifiée dans un circuit réel, à la fois par la résistance de cathode non découplée qui introduit une contre-réaction. Mais aussi par la résistance de plaque qui amène…une contre-réaction. Il serait plus avancé de construire la caractéristique dans les conditions d’usage de la triode et elle serait alors bien moins arrondie.
- Ainsi, sous 1,2 mA dans une association des deux triodes d’une ECC82 en préampli + cathodyne, résistance de cathode découplée : 10 V à - 51 d’H2 et - 75 dB d’H3. Trop bon au point que j’ai un doute.
Déphaseur et drivers
- Cathodyne est un des deux déphaseurs qui marche à tous les coups. Ses limitations sont sans effet aux faibles tensions de sorties nécessaires à cet amplificateur.
- Déséquilibre créé par les drivers. Exact mais aussi par les tubes de puissance, par les deux demi-primaires du transformateur de sortie, par les valeurs exactes des composants autour du cathodyne. C’est pour compenser la composition de toutes ces imprécisions qu’il est installé un ajustement dans la cathode d’une 6AU6. Le schéma RCA qui a sans doute beaucoup inspiré ce schéma plaçait la résistance ajustable entre les deux résistances de 1,5 kΩ et l’ajustement de l’équilibre se faisait par le curseur de la résistance ajustable qui était relié à la masse.
Etages de puissance :
- 20 W est en effet présomptueux avec des EL84. L’enthousiasme de l’auteur qui n’était sans doute pas le seul à penser que la sardine avait pu boucher le port.
- La résistance commune aux deux cathodes d’un push-pull est le schéma commun aux descriptifs des fabricants américains. Pour des 6BQ5 et non EL84, M Momose s’y est conformé. Attention, il a repris un schéma de polarisation complexe qui fut présenté par Williamson. Pas de compensation des déséquilibres entre tubes de puissance comme dans une polarisation automatique à résistance indépendante pour chaque tube mais un réglage de l’équilibrage minutieux…comme dans une polarisation fixe.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Evident. Le schéma RCA était pour un push-pull de 7027 et 50 W de puissance. Un peu plus justifié. Et pour un push-pull de 6973, juste une 7199, pentode en amplificatrice de tension et triode en cathodyne.
De fait, pour des amplificateurs encore peu puissants (EL84, 6V6), la solution rappelée par GG14 est parfaite : une double triode au gain suffisant avec une première triode en amplificatrice de tension et la seconde en cathodyne. On tient entre 10 et 15 V efficaces pour piloter le push-pull.
Pour les amplificateurs un peu plus puissants (7591 ou EL34), la solution à tube mixte était efficace, cf. Dynaco. Aujourd’hui, ces tubes ont quasiment disparu.
Pour les plus puissants ou plus exigeants (EL34, 6550, 2A3 ou 300B), le gain nécessaire conduit au Williamson.
Cordialement.
g2fl- Membre Bleu
- Messages : 726
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : Paris
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour,
Elle devrait pouvoir piloter les 6550, EL34, KT88 et suivantes.
GG
Pas nécessairement. Une D3a en triode avec son fort µ et son courant important fait le boulot. Et çà marche très bien. Perso, j'ai adopté en SE. Certains amplis commerciaux ambitieux et à prix en rapport sont ainsi conçus même en PP de 300B. 1 D3a devant la 300B.Pour les plus puissants ou plus exigeants (EL34, 6550, 2A3 ou 300B), le gain nécessaire conduit au Williamson.
Elle devrait pouvoir piloter les 6550, EL34, KT88 et suivantes.
GG
GG14- Membre Bleu
- Messages : 4117
Date d'inscription : 28/06/2019
Age : 31
Re: Amplificateur Ryosuké Mosomé PP de 6BQ5
Bonjour,
Ma réponse est fausse parce qu'incomplète. En répondant trop rapidement,
j'ai oublié de préciser que je comptais toujours une marge de gain pour tenir la contre-réaction. Et c'est le couple {gain nécessaire + tension de sortie} qui détermine la configuration.
Et comme contre-réaction n'est pas la tasse de thé des adeptes des amplificateurs à triodes !
Cordialement.
Ma réponse est fausse parce qu'incomplète. En répondant trop rapidement,
j'ai oublié de préciser que je comptais toujours une marge de gain pour tenir la contre-réaction. Et c'est le couple {gain nécessaire + tension de sortie} qui détermine la configuration.
Et comme contre-réaction n'est pas la tasse de thé des adeptes des amplificateurs à triodes !
Cordialement.
g2fl- Membre Bleu
- Messages : 726
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : Paris
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